La vie de maman n'est pas un long fleuve tranquille. Après les petites misères de notre Valentin, voilà que Timothée nous a fait bien des frayeurs cinq journées et nuits durant. Une fièvre brutale et continue, qu'aucun antipyrétique n'est parvenu à faire baisser durablement, et qui a valu un passage par la case Urgences et surveillance à l'hôpital...
Autant vous dire que de ces cinq jours et nuits interminables, où je maudissais le thermomètre lorsque venaient nous narguer, côte à côte, les chiffres 4 et 0 sur l'affichage digital, je me suis complètement déconnectée du jardin et de tout le reste.
J'étais suspendue à un espoir qui me semblait s'éloigner, puis revenir vers moi, puis s'éloigner à nouveau.
Enfin, les vagues successives se raréfièrent. L'effet yoyo s'estompa. La fièvre disparut pour de vrai, sans plus reparaître, et les tremblements cédèrent leur place à de larges sourires sur son visage d'enfant...
C'est donc contemplative, et dans un silence tout empli d'émotion, que j'ai ensuite retrouvé mes petites fleurettes, à la fois épuisée et soulagée.
Laurier rose Villa Romaine ; le plus rustique d'entre tous, coincé entre le Cinéraire maritime et l'Echinops ritro.
Impatiens argura Blue Dream. Planté il y a un an et demi en exposition ombragée. Supporte des gelées très brèves et peu intenses.
La Sauge arbustive Dancing Dolls, issue de la pépinière des Senteurs du Quercy, est toujours aussi resplendissante.
Et la sécheresse, dans tout ça, me demanderez-vous ?
Rassurez-vous : ici non plus, on n'y coupe pas ! D'ailleurs, on perçoit que le jardin commence à avoir bien soif !
Beau weekend à tous ! Je vous dis à très vite !