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Au jardin d'Istariel...
Au jardin d'Istariel...
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Un jardin sec

Un jardin sec

En dépit des nombreuses pluies hivernales, le jardin semble déjà bien affaibli et assoiffé, à l'aube de ce mois de juin.

Les arrosages répétés n'ont pas suffi à maintenir les Corydalis, qui ont tous disparu à l'exception du vaillant Korn's Purple. Les Lobelias, de leur côté, luttent chaque jour pour leur survie au jardin. Et la liste ne s'arrête malheureusement pas là...

La sécheresse, un ennemi redoutable qu'il va nous falloir appréhender coûte que coûte... Face à son pouvoir destructeur, faut-il renoncer à la culture de vivaces au jardin ? Certainement pas !

Le seul impératif est de repenser le jardin, de viser les plantes économes en eau qui s'accommodent de peu, et d'élargir ses horizons.

Comme vous le savez peut-être, mon jardin se situe dans les Hauts-de-France. Pour y apporter un petit air de jardin sudiste, j'ai eu à coeur d'introduire des plantes dites méditerranéennes, qui tolèrent parfaitement la sécheresse et prospèrent sans difficulté, pourvu que les hivers ne soient pas trop rudes - entendons par là : que les gelées soient ponctuelles et assez faibles.

J'ai également pris le pari fou de planter des vivaces dont je ne connaissais absolument rien, et grand bien m'en a pris puisque la plupart d'entre elles se montrent particulièrement résistantes, en plus d'être très décoratives et d'habiller le jardin de mille couleurs.

Pour les zones ombragées, là, c'est un peu plus compliqué, puisque les vents desséchants, qui ont sévi pratiquement chaque weekend depuis le début du printemps, ont été particulièrement dévastateurs. Néanmoins, certaines vivaces s'en tirent beaucoup mieux que d'autres, et le but de cet article sera de vous présenter chacune de ces vaillantes plantes qui tirent leur épingle du jeu, et méritent donc d'occuper une place de choix dans vos jardins également !

Commençons par les pivoines, qui demeurent une valeur sûre au jardin.

Dans mon précédent billet, je vous avais présenté Coral Sunset et ses variations de couleurs. Mais d'autres pivoines ont illuminé (de manière fugace) le jardin, et ma petite pivoine japonaise, qui affectionne les ambiances ombragées, a même fleuri pour la première fois !

Pivoines herbacées Sorbet et  Bowl of Beauty et pivoine japonaise blanche.
Pivoines herbacées Sorbet et  Bowl of Beauty et pivoine japonaise blanche.
Pivoines herbacées Sorbet et  Bowl of Beauty et pivoine japonaise blanche.
Pivoines herbacées Sorbet et  Bowl of Beauty et pivoine japonaise blanche.

Pivoines herbacées Sorbet et Bowl of Beauty et pivoine japonaise blanche.

A l'ombre, les Tradescantia ne semblent pas souffrir de la sécheresse. Je peux donc me régaler de leurs différents coloris :

Un jardin sec
Un jardin sec
Un jardin sec

La Grande Astrance, nichée entre les frondes de la fougère, arbore fièrement ses fleurs cristalines :

Astrantia Major

Astrantia Major

Une association douce et vaporeuse : le Knautia Melton Pastels (qui culmine à 1m de haut) et l'Allium caeruleum, d'un bleu électrique.
Une association douce et vaporeuse : le Knautia Melton Pastels (qui culmine à 1m de haut) et l'Allium caeruleum, d'un bleu électrique.

Une association douce et vaporeuse : le Knautia Melton Pastels (qui culmine à 1m de haut) et l'Allium caeruleum, d'un bleu électrique.

Asphodèle albus

Asphodèle albus

Vaillants et ne présentant pas le moindre signe d'essoufflement, voici les Delphiniums, plus beaux et majestueux que jamais :

Un jardin sec
Un jardin sec
Un jardin sec
Un jardin sec
Un jardin sec

Dans la quête d'un jardin sec, les sauges sont des alliées de taille. Attention cependant aux gelées, et particulièrement aux gelées tardives, même de faible intensité, qui peuvent être fatales aux sujets les plus frileux !

Sauge colibri. A cultiver à l'ombre !

Sauge colibri. A cultiver à l'ombre !

Salvia Hot Lips

Salvia Hot Lips

Cera Potosi. Une sauge couleur fuchsia qui se marie à merveille avec les oeillets mignardise.
Cera Potosi. Une sauge couleur fuchsia qui se marie à merveille avec les oeillets mignardise.

Cera Potosi. Une sauge couleur fuchsia qui se marie à merveille avec les oeillets mignardise.

Duo Agastache Kudos Mandarin et Salvia Sierra san Antonio (bicolore)

Duo Agastache Kudos Mandarin et Salvia Sierra san Antonio (bicolore)

La Sauge Papillon de Nuit (violet foncé), en arrière-plan du Baptisia australis en fin de floraison.

La Sauge Papillon de Nuit (violet foncé), en arrière-plan du Baptisia australis en fin de floraison.

Vue de dessus, on distingue la Gaillarde Furry Frenzy, haute en personnalité ! Juste derrière elle, le Fuchsia de Californie déploiera bientôt ses trompettes rouges.

Vue de dessus, on distingue la Gaillarde Furry Frenzy, haute en personnalité ! Juste derrière elle, le Fuchsia de Californie déploiera bientôt ses trompettes rouges.

En dépit de son nom, la Sauge des Bois se plaît très bien, même en plein soleil.

En dépit de son nom, la Sauge des Bois se plaît très bien, même en plein soleil.

Ambiance champêtre avec le quatuor Sisyrinchium striatum, grande marguerite, Nigelle de Damas (une annuelle que je ne saurais que trop recommander) et rosier grimpant La Giralda.

Ambiance champêtre avec le quatuor Sisyrinchium striatum, grande marguerite, Nigelle de Damas (une annuelle que je ne saurais que trop recommander) et rosier grimpant La Giralda.

Trifolium rubens, une variété non envahissante qui ne réclame aucun entretien particulier.

Trifolium rubens, une variété non envahissante qui ne réclame aucun entretien particulier.

Scabieuses colombaires, Galane barbue (aux inflorescences rouges), Aquilegia Yellow Queen (tardive et à la floraison de longue durée) et Sisyrinchium striatum, s'entremêlent pour donner à la devanture un petit air sauvage et haut en couleurs.
Scabieuses colombaires, Galane barbue (aux inflorescences rouges), Aquilegia Yellow Queen (tardive et à la floraison de longue durée) et Sisyrinchium striatum, s'entremêlent pour donner à la devanture un petit air sauvage et haut en couleurs.

Scabieuses colombaires, Galane barbue (aux inflorescences rouges), Aquilegia Yellow Queen (tardive et à la floraison de longue durée) et Sisyrinchium striatum, s'entremêlent pour donner à la devanture un petit air sauvage et haut en couleurs.

Scabieuse du Caucase, beaucoup plus imposante que sa cousine, la Scabieuse colombaire.

Scabieuse du Caucase, beaucoup plus imposante que sa cousine, la Scabieuse colombaire.

Gaillardes et Hémérocalles : des valeurs sûres au jardin !
Gaillardes et Hémérocalles : des valeurs sûres au jardin !

Gaillardes et Hémérocalles : des valeurs sûres au jardin !

Millepertuis du Mont Olympe : une petite vivace aux fleurs jaune soleil.

Millepertuis du Mont Olympe : une petite vivace aux fleurs jaune soleil.

Tout jeune plant de Penstemon digitalis Pocahontas

Tout jeune plant de Penstemon digitalis Pocahontas

Vivace de terrain sec très méconnue, le Teucrium cosonii va bientôt voir son remarquable feuillage argenté disparaître sous des nuées de fleurs couleur améthyste.

Vivace de terrain sec très méconnue, le Teucrium cosonii va bientôt voir son remarquable feuillage argenté disparaître sous des nuées de fleurs couleur améthyste.

Echinops ritro et lavande blanche

Echinops ritro et lavande blanche

Laurier rose Villa romaine, un cultivar particulièrement rustique qui permet une culture en pleine terre, et ce même au nord de la Loire !

Laurier rose Villa romaine, un cultivar particulièrement rustique qui permet une culture en pleine terre, et ce même au nord de la Loire !

Campanula persicifolia alba, du Jardin d'Adoué et campanules ponctuées bien doubles, de chez Thierry Delabroye.
Campanula persicifolia alba, du Jardin d'Adoué et campanules ponctuées bien doubles, de chez Thierry Delabroye.
Campanula persicifolia alba, du Jardin d'Adoué et campanules ponctuées bien doubles, de chez Thierry Delabroye.

Campanula persicifolia alba, du Jardin d'Adoué et campanules ponctuées bien doubles, de chez Thierry Delabroye.

Codonopsis clematidea. Son pied disparaît entièrement l'hiver, pour ne réapparaître timidement que vers la fin du mois de mars.
Codonopsis clematidea. Son pied disparaît entièrement l'hiver, pour ne réapparaître timidement que vers la fin du mois de mars.

Codonopsis clematidea. Son pied disparaît entièrement l'hiver, pour ne réapparaître timidement que vers la fin du mois de mars.

En espérant que ce petit billet vous ait donné quelques idées...et redonné du courage aussi !

Portez-vous bien !